De la monnaie-marchandise à la monnaie fiduciaire

Modifié par Edrn

La monnaie fiduciaire est aujourd’hui la norme dans nos économies modernes. Mais à l’origine, les sociétés utilisaient principalement comme monnaie une marchandise non métallique dotée d’une valeur intrinsèque. C’est ce que l’on appelle de la monnaie-marchandise : coquillages, comme les cauris dans les îles des Maldives et jusqu’en Chine avant Jésus-Christ, bétail, céréales…

Comment expliquer le passage de la monnaie-marchandise métallique (or, par exemple) à la monnaie fiduciaire ? Plusieurs étapes permettent de comprendre cette transition. Voyons comment la monnaie fiduciaire s’est imposée.

  • La monnaie-marchandise or fut d’abord pesée pour vérifier son poids : on divisait les lingots d’or en pièces, beaucoup plus pratiques pour la réalisation des échanges et le transport que les lingots. Chaque pièce était frappée par les États d’une inscription indiquant sa valeur en fonction de son poids ; c’était le cas du Louis d’or, par exemple.
  • Ensuite, on émit des certificats, sous forme de pièces métalliques ou de billets, gagés sur l’or, qui étaient immédiatement convertibles en quantité d’or. Ces billets et ces pièces étaient beaucoup plus pratiques pour réaliser des transactions.
  • Enfin, plus tard, la conversion en or des billets et des pièces devint inutile. En effet, aussi longtemps que tout le monde accepte les pièces et les billets comme moyen de paiement, ceux-ci peuvent servir de monnaie.

Source : https://lesmanuelslibres.region-academique-idf.fr
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